Mécanismes de défense, de survie, auto sabotage ?
ParSandra Boyer
Mécanismes de défense ou de survie, autosabotage ?

Et si la « mauvaise foi », « la rigidité », « la colère » ou « le silence » de votre collègue n’était qu’un mécanisme de survie ?
Dans nos relations professionnelles, nous croisons tous des comportements qui nous irritent ou nous échappent.
Derrière un excès de contrôle, une colère mal contenue ou une attitude fuyante se cachent souvent … des mécanismes de défense.

Les mécanismes de défense sont des réactions, réflexes (souvent inconscients) pour protéger notre équilibre émotionnel face à ce qui nous déstabilise. 

Nous en avons tous.
Et au travail, ils s’invitent dans les réunions, les conflits, les décisions.

• Le déni : « Non, il n’y a pas de problème »
• La projection : « C’est toi qui es stressé, pas moi » (c’est toujours la faute de l’autre).
• La rationalisation : « Si je suis dur, c’est pour l’efficacité. »
• L’humour : utilisé pour tout désamorcer, parfois pour éviter de ressentir.
• La fuite : mails ignorés, réunions esquivées.
• La suradaptation : dire oui à tout pour éviter les conflits.
• La colère défensive : attaquer pour ne pas se sentir vulnérable.
• Le sarcasme : se protéger par l’ironie.
• L’intellectualisation : tout analyser pour ne pas ressentir.

– Un manager qui micro-manage = peut-être un besoin de tout contrôler pour ne pas perdre pied.
– Un collègue qui conteste tout = peut-être une peur de ne pas être à la hauteur.
– Un salarié trop consensuel = peur du rejet ou de l’exclusion.
Le rôle des mécanismes de défense : nous protéger.
Leur avantage : nous protèger temporairement.
Leur danger ?
S’ils deviennent automatiques, ils figent les relations, la communication, bloquent la communication, générent tensions, malentendus, conflits …
Ce que j’observe :
En coaching, apprendre à les reconnaître, c’est ouvrir la voie à plus de clarté, d’écoute & de collaboration.
Quand nous les identifions, tout change : les relations s’apaisent, la communication devient plus fluide & chacun peut retrouver sa juste place.
Levier puissant : apprendre à accueillir ses émotions, comprendre ses besoins, restaurer un espace de sécurité (intérieur & relationnel). Peut-être prendre conscience de ses blessures, croyances limitantes, telles que « je ne peux compter que sur moi, si je veux que tout se passe bien ».
Et vous, quel mécanisme vous parle le plus ? Lequel avez-vous déjà repéré chez vous, chez vos proches ou chez vos collègues ?
Eh oui, cela arrive aussi dans notre vie personnelle avec nos proches.
PS : Et si vos réactions automatiques n’étaient pas vous … mais juste une vieille stratégie pour survivre ? Ce que vous prenez pour un trait de caractère est peut-être une protection. Bonne nouvelle : ça se transforme.
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